Editorial du journal du club septembre 2009
«Donner le maximum à chacun au lieu de se contenter de donner le minimum à tous». Cette citation extraite de la lettre qu’avait adressée le président de la république à tous les enseignants au début de son mandat pourrait être la devise du club. Pour nous cela signifie faire un champion de celui qui en a le potentiel, et faire d’excellents judokas et sportifs de haut niveau de ceux qui ne possède pas ce petit plus qui fait le champion. Dans tous les cas il s’agit de tirer vers le haut les jeunes qui nous sont confiés. Leur former le physique bien sûr, leur faire découvrir et aimer un maximum d’activités sportives et ainsi, former le caractère, développer le cran, le courage, la volonté, toutes qualités qui leur permettront de réussir dans la vie. Nous essayons aussi de contribuer à élever leur niveau culturel en particulier à travers nos stages (ainsi lors du stage de cet été un certain nombre de jeunes ont visité Rome, Pompéi, Paestum, ont découvert le Stromboli et le Vulcano…ils se sont initiés au maniement d’un voilier de croisière et à la navigation…) Quant a la formation morale, la F. F. J. D. A n’a pas attendu que l’école mette à la mode la «citoyenneté» pour avoir son «code moral». En résumé, les jeunes qui ont passé un certain nombre d’années au club font partie d’une élite dont on est fier car l’expérience nous a montré, avec nos anciens, que la plupart connaissent des réussites exceptionnelles. Cela est dû au fait qu’ils sont devenus des «battants», des «fonceurs», qu’ils ont confiance en eux, qu’ils sont enthousiastes, qu’ils ont envie de progresser, de continuer à faire partie des meilleurs comme lorsqu’ils étaient au club. J’ai bien conscience qu’à l’heure ou «l’égalité des chances» est le crédo de la pensée dominante en particulier dans le système scolaire et où le mot élite est devenu tabou, je vais choquer un certain nombre de personnes surtout parmi les enseignants. Quoi qu’il en soit au Judo Club du Val d’Azergues tant que j’en serais l’entraîneur nous ne nivelleront jamais par le bas, nous préférons appliquer la formule citée au début de cette chronique: donner le maximum à chacun au lieu de se contenter de donner le minimum à tous.
Alain Chambefort